Consolideur

Présentation du métier

Poste stratégique au sein de l’entreprise, le consolideur analyse et contrôle les données comptables et financières de l’ensemble des filiales internationales d’un groupe.

Rattaché au directeur administratif et financier, le consolideur est en charge de récupérer tous les éléments en comptables et fiscales en provenance des filiales du groupe afin de réaliser un bilan financier unique pour sa direction, les actionnaires et les organismes légaux.

Son champ d’action varie selon la taille, l’activité, la cotation en bourse d’une entreprise.

Missions

  • Analyser les données comptables d’une entreprise
  • Mettre en œuvre des solutions de consolidation des comptes
  •  Anticiper les flux financiers
  • Effectuer de la veille juridique et fiscale
  • Contrôler la mise en place des outils informatiques

Aptitudes

Pour exercer ce métier, il faut maîtriser les techniques comptables complexes, les normes et les outils informatiques ainsi qu’avoir de solides connaissances en droit des affaires.

Il faut posséder de bonnes capacités de visualisation et d’analyse mais également avoir une bonne résistance au stress car le consolideur travaille avec des échéances.

Formation

  • Master des sciences et technique comptable et financières
  • Master 2 de sciences de gestion
  • Master 2 sciences politique spécialité gestion
  • Master 2 sciences juridique et financières

Il est rare pour ce métier d’être recruté en tant que jeune diplômé. Un première expérience en contrôle de gestion ou audit est un plus.

Débouchés

Le consolideur travaille dans un bureau au sein des directions financières de grands groupes. Il peut évoluer vers des postes de directeur financier des grandes entreprises.

Rémunération

Moins de 3 ans d’expériences : salaire fixe brut annuel d’environ 35 000 euros

  • 4 à 6 années d’expérience : salaire fixe brut annuel d’environ 45 000 euros
  • Plus de 6 années d’expérience : salaire fixe brut d’environ 55 000 euros
    Exemple : Chez L’Oréal – Salaire de 37 000 euros à l’embauche auxquels ajouter l’intéressement et la participation (environ 25% du salaire annuel)